Etape 4


Etape 4
Groupe Veranda
– Samedi 18 octobre 2003

Course d’orientation nautique
Tir a l’arc
Construction de radeaux
Course d’orientation au score

5ème au classement général

(photo)

Parfois, astuces et réflexions valent mieux que muscles et sueur…

Le matin la moitié des équipes passe à l’atelier de réalisation des radeaux, alors que l’ autre se partage
en trois pour que chacune des équipières prennent en charge son atelier de prédilection.
Au menu : Course d’orientation, épreuve chronométrée de natation avec palmes masque et tuba, et tir à l’arc.
Les disciplines qui ne peuvent faire l’objet d’un temps de réalisation permettent de prendre des bonifications de temps.

L’atelier de construction de radeaux est des plus simples.
Les amazones disposent de quinze minutes pour fabriquer un objet flottant non identifié, à l’aide de trois tonneaux,
trois planches de trois mètres de long et dix mètres de cordes.
Une fois ce challenge accompli, elles avaient à nouveau 15 mn pour réaliser 20 mètres en ramant.
La réalisation de l’ensemble apporte une bonification de trente minutes.

Pour le tir à l’arc, même type de règlement.
L’amazone volontaire bénéficie d’une première volée de trois flèches pour se familiariser au matérielet à la technique.
Par la suite elle tire une nouvelle série de 6 flèches sur une cible divisée en cinq zones de différentes
couleurs, numérotées de 1 à 5, la plus grande valeur étant au centre.
L’addition des points obtenus représente autant de minutes de bonification.

Avec la course d’orientation, c’est dans un domaine beaucoup plus sportif que l’on se place.
Sur l’île des Aigrettes, un site de protection de la faune et la flore locales, ouvert très exceptionnellement à une manifestation sportive,
les filles doivent trouver des points au gré des allées, des parcs  animaliers et des ruines de l’île.
Il s’agit d’une course dite au score, avec un temps minimum pour poinçonner toutes les balises.
Chaque marque distinctive manquante sur le carton de contrôle entraîne une pénalité.

Mais le gros morceau de la journée fut sans doute l’aller-retour de la plage du Preskîl à l’île des Aigrettes en natation,
avec palmes, masque et tuba. Sur le sable, les deux départs de la  journée alignaient les plus performantes des concurrentes.
Ambiance de départ de triathlon.
Les 35 filles de chaque vague se sont alignées dans les premiers centimètres d’eau, palmes chaussées, concentrées vers l’autre côté de la passe.
Au coup de sirène, c’est dans de grandes gerbes d’éclaboussures que pieds et bras s’agitent pour s’extraire du peloton.
Mille huit cent mètres au total de course chronométrée, sans compter le fort courant qui vient du large pour s’engouffrer
dans le lagon et quelques vagues assez hautes pour entrer dans les tubas.
Quelques naïades s’étouffent avec de l’eau de mer et doivent être repêchées par les bateaux de sécurité.

Les classements aujourd’hui feront l’objet de discussions du jury de course ce soir, à cause de pénalités distribuées à quelques équipes.
Pour cette raison, les classements officiels et définitifs ne seront connus que plus tard dans la soirée.

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